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1 9 6 8 - « BEURLYS » s'impose devant J.P.Gaban et Y.Fontaine
Fléron
- La
Roche - Alle-sur-Semois
- Herbeumont
Trois
victoires, deux deuxièmes places ont suffi à “Beurlys” pour imposer ses
Ferrari P3 et Dino dans ce championnat 1968. J.P Gaban, et sa Porsche 911, en
l’absence de « Beurlys » à Ste-Cécile-Herbeumont, remporte sa
seule victoire.
Paul
Delvivière, directeur la revue Sport-Moteurs, nouvellement née, l’avait
interviewé dans son bureau d’industriel. « Ses
40 ans, il ne les porte pas. Son visage est resté poupin. Sous une chevelure
noire de geai, ses yeux expriment l’intelligence. Le visage est barré par une
moustache très britannique et tirant vers le roux. » Voilà
pour le portait. Il
avouait simplement : « La course, pour moi, n’est autre qu’un délassement.
Sans elle, je n’aurais peut-être pas le courage de m’échapper quelques
week-ends par an. C’est pourquoi, avant toute chose, je me sens attiré par la
course de côte. Cela en demande pas trop de temps. De temps à autre, je vais
plus loin : les courses d’endurance, c’est ma détente et mon repos
personnel. Ainsi
s’exprimait Jean « Beurlys » alias Jean Blaton, qui venait de
conquérir son 4ème titre en course de côte. Son 1er, il
l’avait conquis en 1961 avec une Lotus B 23. En 1964, avec cette même voiture
mais aussi une Ferrari LM, il remettait cela. En
1965, toujours avec la Ferrari LM, il glanait son 3ème. Il reste
inactif en 1966 et 1967, laissant la place à JP Gaban et Vanderschriek. Jean
« Beurlys » est assez taiseux et n’aime pas la publicité. Lui
qui, engagé par son frère Armand en 1957 à la course de Bomerée, avec la
Ferrari « Mille Miglia ». C’est là qu’il prit goût à la compétition
qu’il a toujours. Le Mans en 67 (3ème sur la Ferrai P4), Daytona,
Monza, Monthlery ou Spa. Et chaque fois, sur la piste, comme dans la vie, il est
toujours l’homme honnête, précis, amical et sportif. Ses
début en circuit datent de 1958 en compagnie d’ »Eldé » sur une
Ferrari. « Beurlys »
a d’autre hobby : il joue au tennis avec son ami Paul Frère. Il est mélomane :
guitariste et organiste. C’est
un homme plein de joie de vivre, plein de santé, un homme qui aime les belles
choses, témoin ces belles voitures qui furent siennes en compétition et qui se
nomment Ferrari 350 GT, 275LM, P2, P3, P4 et aujourd’hui Dino. « Le
choix de la voiture par lui-même ne donne-t-il pas une indication sur
l’homme. »
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