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Saison 2019
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1 9 6 8  - « BEURLYS » s'impose devant J.P.Gaban et Y.Fontaine

 

Fléron  -  La Roche  -  Alle-sur-Semois  -  Herbeumont
Barisart  - 
Houyet  -  Tros-Marets

 

CLASSEMENT GENERAL      
1.  J. « Beurlys » : 196

GR 1 Cl 1 : A. Genon

GR 2 et 5 Cl 1 : J. L. Hecq GR 3 : Cl 1 : F. Polak
2.  J.P. Gaban : 188

         Cl 2 : D. Gelinne

                Cl  2 :E. Stalpart             Cl 2 : J.L Haxhe
3.  Yvette Fontaine : 146

         Cl 3 : W. Seghers

                Cl 3 : W. Scheeren

            Cl 3 : Patrick
4.  William Scheren : 144

         Cl 4 : M. Jacqmain

                Cl 4 : W. Scheeren  
5.  « René » : 128

         Cl 5 : S. Balduzzi

                Cl 5 : Yvette Fontaine

GR 4 et 6 : Cl 1 : W. Scheeren
6.  J.L. Haxhe : 102

         Cl 6 : « Chavan »

                Cl 6 : R. De Rom                    Cl 2 : J; “Beurlys”
7.  R. De rom : 98

         Cl 7 : C.Tuerlinx

                Cl 7 : „René“  

 

Trois victoires, deux deuxièmes places ont suffi à “Beurlys” pour imposer ses Ferrari P3 et Dino dans ce championnat 1968. J.P Gaban, et sa Porsche 911, en l’absence de « Beurlys » à Ste-Cécile-Herbeumont, remporte sa seule victoire.

               
                               Il y a 20 ans sur sa « Bugatti »

  

 

Paul Delvivière, directeur la revue Sport-Moteurs, nouvellement née, l’avait interviewé dans son bureau d’industriel.

 

« Ses 40 ans, il ne les porte pas. Son visage est resté poupin. Sous une chevelure noire de geai, ses yeux expriment l’intelligence. Le visage est barré par une moustache très britannique et tirant vers le roux. »

Voilà pour le portait.

 

Il avouait simplement : « La course, pour moi, n’est autre qu’un délassement. Sans elle, je n’aurais peut-être pas le courage de m’échapper quelques week-ends par an. C’est pourquoi, avant toute chose, je me sens attiré par la course de côte. Cela en demande pas trop de temps. De temps à autre, je vais plus loin : les courses d’endurance, c’est ma détente et mon repos personnel.

 

Ainsi s’exprimait Jean « Beurlys » alias Jean Blaton, qui venait de conquérir son 4ème titre en course de côte. Son 1er, il l’avait conquis en 1961 avec une Lotus B 23. En 1964, avec cette même voiture mais aussi une Ferrari LM, il remettait cela.

En 1965, toujours avec la Ferrari LM, il glanait son 3ème. Il reste inactif en 1966 et 1967, laissant la place à JP Gaban et Vanderschriek.

 

Jean « Beurlys » est assez taiseux et n’aime pas la publicité. Lui qui, engagé par son frère Armand en 1957 à la course de Bomerée, avec la Ferrari « Mille Miglia ». C’est là qu’il prit goût à la compétition qu’il a toujours. Le Mans en 67 (3ème sur la Ferrai P4), Daytona, Monza, Monthlery ou Spa. Et chaque fois, sur la piste, comme dans la vie, il est toujours l’homme honnête, précis, amical et sportif.

 

Ses début en circuit datent de 1958 en compagnie d’ »Eldé » sur une Ferrari.

 

« Beurlys » a d’autre hobby : il joue au tennis avec son ami Paul Frère. Il est mélomane : guitariste et organiste.

C’est un homme plein de joie de vivre, plein de santé, un homme qui aime les belles choses, témoin ces belles voitures qui furent siennes en compétition et qui se nomment Ferrari 350 GT, 275LM, P2, P3, P4 et aujourd’hui Dino.

« Le choix de la voiture par lui-même ne donne-t-il pas une indication sur l’homme. »